Le Périgord… c’est vert. Oui, c’est vrai, une si belle région agréable à l’œil, un air sain… cela ne va pas sans verdure. Mais les mois d’été sont chauds, et il vient parfois à manquer d’eau, comme ces dernières années. Nous avons la chance de pouvoir compter sur un captage d’eau issu de la Dordogne, qui passe quasiment au pied de nos terres. Mais est-ce raisonnable ? Est-ce responsable ? Est-ce durable et aussi, est-ce collectivement acceptable ?
Notre sentiment est que l’on peut répondre non aux dernières interrogations. Alors ? Avec 800 ml d’eau de pluie au m2 par an et presque 290 m2 de surface de toit, on se dit qu’on aurait tort de ne pas en profiter.
Les avantages ? Nombreux et variés :
- une eau déjà plus propre, et sans calcaire ni contaminations (en tous cas beaucoup moins que dans le cas d’un pompage).
- Une eau stockable sur place, dans la partie haute de l’habitat, et facile à utiliser sans énergie grâce l’écoulement par gravité.
- facilement récupérable grâce à notre ensemble de gouttières
- compatible avec notre système d’assainissement par fosse et épandage
- compatible avec un usage immédiat pour les cultures
- une gratuité totale
- un détournement des eaux pluviales pour notre usage plutôt qu’en engorgement des collecteurs d’eau publique
- un atout si nous passons un jour en phytoépuration
- une économie non négligeable sur la facture d’eau publique
Notre objectif à court terme est d’installer une citerne souple de 20 000 litres pour récupérer les eaux de pluie du nouveau toit rénové de notre séchoir. Le positionnement en partie haute de cette citerne nous permettra d’organiser les étapes suivantes (projet de mare et de circulation d’eau).